La législation sur le bien-être au travail prévoit des mesures destinées à prévenir les faits de harcèlement ou à offrir une médiation pour y mettre fin.
Le travailleur ou la travailleuse qui s’estime victime de violence, ou de harcèlement, peut s’adresser à sa délégation syndicale, au conseiller en prévention, à la personnes de confiance ou à l’inspection médicale du travail. Ces personnes offrent leurs conseils et, le cas échéant, leur médiation.
La victime peut également adresser une «plainte motivée», qui a pour effet d’obliger l’instance saisie à examiner officiellement l’affaire et à établir un rapport. Le cas échéant, la victime peut obtenir du tribunal qu’il ordonne de mettre fin aux faits de violence ou de harcèlement.
L’employeur doit désigner un conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail, de la violence et du harcèlement au travail. Il est en outre tenu de prendre certaines mesures de prévention contre la charge psychologique au travail, dont la violence ou le harcèlement.
L’employeur est tenu de prendre des mesures de prévention contre la charge psychologique, la violence ou le harcèlement.
Si un fait de violence ou de harcèlement est porté à sa connaissance, l’employeur est tenu d’agir conformément à ce qui est prévu dans le règlement de travail.
«Depuis les faits [des attouchements, NDLR], je m’assure d’avoir des ‘clientes’ plutôt que des ‘clients’. Je m’assure également que je me retrouve seule dans la maison pour travailler car je me sens vraiment mal à l’aise, de peur de rencontrer un homme. Je suis beaucoup plus méfiante, je suis beaucoup plus sur mes gardes et épie les regards et gestes beaucoup plus qu’auparavant.»
Une aide-ménagère anonyme
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