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L'info n°2223/12/22

Un plan européen en six points

Les travailleurs et leurs syndicats à travers l'Europe appellent à un plan en six points pour s'attaquer à la crise du coût de la vie et à construire une économie qui réponde aux besoins des travailleurs en Europe.

Nous demandons:


1.
Des augmentations de salaire pour faire face à l'augmentation du coût de la vie et garantir que les travailleurs reçoivent une part équitable des gains de productivité, ainsi que des mesures visant à promouvoir la négociation collective comme le meilleur moyen d'obtenir des salaires équitables et une économie durable. 

2. Des paiements ciblés pour les personnes qui ont du mal à payer leurs factures d'énergie, à mettre de la nourriture sur la table et à payer le loyer (…). 

3. Des plafonds de prix, en particulier sur le coût des factures d'énergie, et une taxe étanche sur les bénéfices excessifs des entreprises d'énergie et autres, afin de s'assurer qu'elles ne sont pas autorisées à spéculer sur cette crise, ainsi que d'autres mesures pour mettre fin aux profits, comme la limitation des dividendes, et pour empêcher la spéculation sur les prix des denrées alimentaires. 

4. Des mesures nationales et européennes de soutien anticrise pour protéger les revenus et les emplois dans l'industrie, les services et le secteur public (…). 

5. Réformer le fonctionnement du marché européen de l'énergie. Reconnaître que l'énergie est un bien public et investir pour s'attaquer aux causes profondes de la crise, telles que le sous-investissement dans les énergies vertes et les conséquences de la privatisation. 

6. Un siège à la table pour les syndicats afin de concevoir et de mettre en œuvre des mesures anti-crise par le biais du dialogue social. Il s'agit de la méthode éprouvée pour gérer la crise avec succès (…). Le prix de l'inaction ou l'adoption d'une mauvaise réponse, comme l'augmentation des taux d'intérêt, le gel des salaires ou le retour à un agenda d’austérité ratée, sera catastrophique.

Reconnaître que l'énergie est un bien public et investir pour s'attaquer aux causes profondes de la crise, telles que le sous-investissement dans les énergies vertes et les conséquences de la privatisation.

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