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L'info n°1806/10/2023

Élections sociales 2024: un site pour aller de l’avant

La nouvelle page «Élections sociales» du site web de la CSC propose des informations aux travailleurs qui souhaitent se porter candidats.

David Morelli

La campagne de recrutement pour trouver les candidates et candidats de qualité qui figureront sur les listes CSC a démarré officiellement le 2 octobre dernier. Alors que certains souhaitent déjà renouveler leur engagement, d’autres se lancent dans l’aventure syndicale avec des idées pour améliorer le quotidien de leurs collègues… mais aussi des doutes, voire des craintes. C’était le cas d’Alex Genicq, délégué CSC, qui témoigne ci-dessous de sa première expérience en tant que délégué.

Que vous soyez déjà prêt à franchir le pas ou que vous hésitiez encore à présenter votre candidature, la page de la CSC est là pour vous informer et appuyer dans votre démarche. Vous y trouverez un formulaire de candidature provisoire ainsi qu’une «Foire aux questions» (FAQ) qui vous donnera toutes les informations nécessaires concernant les élections sociales.

Vous pourrez également y consulter le calendrier des dates importantes des élections sociales, ou encore nos outils mini et maxi-scans pour analyser l’action syndicale dans votre entreprise, mais aussi les visuels de la campagne.




Protection des nouveaux

candidats

Les délégués des travailleurs doivent pouvoir agir librement afin d’exercer correctement leurs activités syndicales. Ils sont donc protégés par la loi contre le licenciement. Cette protection s’applique également aux nouveaux candidats, mais ne prend cours qu’aux environs de la mi-janvier 2024 (65 jours avant la date ultime à laquelle les listes de candidats sont introduites). D’ici là, la discrétion est donc de mise!

La CSC me soutient énormément!

Axel Genicq, 26 ans, travaille chez Autographe (Wavre), une entreprise spécialisée dans l’aménagement de véhicules utilitaires. Délégué ACV-CSC Metea depuis trois ans, il revient sur sa première candidature, les doutes qu’il avait à l’époque et ce qui a changé depuis.

Propos recueillis par David Morelli

Comment vous sentiez-vous au moment de vous porter candidat?

J’ai toujours été en recherche de justice. J’aimais pouvoir défendre mes collègues et j’ai senti que ça collait avec la CSC. J’avais pas mal d’hésitations à me lancer dans la représentation syndicale. C’était une grande inconnue, mais j’ai ressenti beaucoup de soutien de la part des autres délégués syndicaux. Même mon employeur a apprécié cette démarche: pour lui, c’est quelque chose de positif, une preuve d’intégration et de motivation.

En quoi consiste votre fonction de délégué?

Mon rôle, c’est de défendre les collègues ouvriers et de trouver des points d’arrangement avec l’employeur. Le but est d’améliorer les conditions de travail et l’ambiance de l’entreprise. Elles sont déjà bien, mais cela peut encore être amélioré. Par exemple, durant ce mandat, on a pu obtenir l’achat d’éléments de protection personnels, que l’on a pu nous-mêmes choisir en magasin.

Je compte me représenter car quatre ans, c’est court. Il faut du temps pour faire avancer des combats et des projets à plus long terme. Nous avons réalisé un sondage auprès des ouvriers pour voir quels sont les différents points qu’ils souhaitent que nous abordions avec notre employeur. Et on se battra pour les obtenir.

Un conseil pour quelqu’un qui hésiterait à se présenter?

C’est une très belle expérience, et il ne faut pas avoir peur. La CSC me soutient énormément. Je ne me suis jamais senti perdu durant mon mandat: à la moindre question, je reçois une réponse dans l’heure. Finalement, c’est très agréable d’être délégué syndical.

                   

© La CSC, David Morelli