Le 9 juin 2024 se tiendront les prochaines élections législatives, fédérales, régionales et européennes. La CSC wallonne veut que ces prochains mois soient utilisés au mieux pour faire aboutir une série de dossiers fondamentaux pour les Wallonnes et les Wallons. Il faut que cette dernière année ne soit pas une année perdue! Il n’est pas question de justifier une mise en parenthèse ou un report de certaines échéances sous couvert de campagne électorale.
Cette législature a été confrontée à de nombreux drames totalement imprévisibles (pandémie, inondations, crise énergétique, guerre en Ukraine) qui justifient la nécessité de fonctionner à plein régime durant ces huit prochains mois. Il y a un an, la CSC wallonne organisait un congrès dont le thème était «Bien Vivre». Une cinquantaine de lignes de force guident depuis lors notre action syndicale, articulée autour de la transition juste, mais aussi autour de la défense de services et de biens collectifs et universels.
En cette rentrée sociale, la CSC wallonne demande au gouvernement de relever urgemment une série d’enjeux majeurs, comme la poursuite du plan de relance, la rénovation énergétique des bâtiments, qu’ils soient publics ou privés, la mise en place d’un plan de transition juste et une réforme des incitants financiers à la formation.
Nous l’avons déjà dit: le gouvernement devrait aussi avoir le courage d’évaluer certaines aides aux entreprises. Certes, il est nécessaire de favoriser l’innovation, l’investissement, la recherche, l’aide à la remise à l’emploi de certains publics ou le soutien à certaines restructurations ou reconversions… mais nous avons la fâcheuse impression que nombre de ces aides bénéficient d’effets d’aubaine importants, et qu’il y aurait là des possibilités de retrouver des marges financières.
Enfin, rappelons tout de même que 19% des Wallons travaillent à l’étranger ou dans une autre région. N’en déplaisent à certains: non, les Wallons ne sont pas des fainéants!
Marc Becker, secrétaire national en charge des affaires wallonnes
Rappelons tout de même que 19% des Wallons travaillent à l’étranger ou dans une autre région. N’en déplaisent à certains: non, les Wallons ne sont pas des fainéants!