Le Groupe des dix s’était quitté il y a quelques mois sur un constat d’échec. Le carcan imposé par la loi sur la norme salariale avait empêché la signature d’un accord interprofessionnel visant à augmenter les salaires des travailleurs et travailleuses.
D’autres dossiers devaient néanmoins être solutionnés à court terme pour soulager de nombreux travailleurs: les CCT interprofessionnelles relatives aux emplois de fin de carrière et au RCC, qui viennent à échéance en juin, les «petites» pensions complémentaires souvent réduites à néant par la cotisation pour l’assurance maladie-invalidité, l’augmentation du salaire minimum, et enfin, l’assouplissement du régime de fin de carrière pour les travailleurs des entreprises de travail adapté.
Il s’agissait de dossiers pour lesquels nos membres attendent de la CSC qu’elle soit porteuse de solutions.
En validant le projet d’accord du Groupe des dix, le Conseil général de la CSC a rappelé l’importance qu’il porte à la concertation sociale. Il s’agit d’une première étape importante. Le gouvernement est maintenant chargé de faire appliquer le contenu de cet accord.
Les négociations vont maintenant débuter, avec pour objectif qu’un maximum de travailleurs puissent obtenir la «prime énergie» du gouvernement et voir leurs conditions de travail s’améliorer, car c’est aussi au niveau des négociations sectorielles et d’entreprise que la CSC fait la différence.