Les inspecteurs chargés du bien-être au travail doivent veiller à l’application de la législation en matière de bien-être chez tous les employeurs de ce pays. Leurs tâches et missions ont connu une croissance constante ces dernières années. Les effectifs de l’inspection, au contraire, ont quasi continuellement diminué (voir tableau).
David Morelli
Fin 2022, dans le cadre des mesures liées aux malades de longue durée, l’inspection a de nouveau obtenu davantage de possibilités de recruter. Malgré cela, les promesses faites par le gouvernement, en 2004, dans le cadre du fameux «plan Pharaon» (Plan d’action fédéral pour la réduction des accidents du travail) sont encore très loin d’être tenues. Dans ce plan d’action, le gouvernement promettait de remplacer tous les inspecteurs qui quitteraient le service et, en outre, d’embaucher 14 inspecteurs. Près de 20 ans plus tard, on dénombre encore toujours 39 inspecteurs de moins qu’en 2004 (il y en avait à l’époque 164).
La CSC devra donc taper sur ce clou chaque année. Ce faible nombre d’inspecteurs est indéfendable. Avec un cadre du personnel aussi restreint, l’inspection est dans l’impossibilité d’effectuer correctement toutes ses missions légales.
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