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Donner vie à ses idées
pour trouver des solutions
Les prochaines élections sociales auront lieu en mai 2024. Plus de 2 millions de travailleurs vont pouvoir voter pour élire leur représentantes et représentants au Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) et au Conseil d’entreprise (CE). Et vous, avez-vous envie de vous présenter?
David Morelli
Les élections sociales constituent un moment emblématique de l’expression de la démocratie sociale sur les lieux de travail. Elles permettent tous les quatre ans de rouvrir des discussions sur la représentation des travailleurs en entreprise. Les dix-neuvièmes élections depuis la seconde guerre mondiale se dérouleront du 13 au 26 mai 2024. Elles vont permettre à quelque 60.000 travailleurs et travailleuses de se porter candidat dans plus de 7.000 entreprises.
Les élections pour le CPPT, qui permet d’agir sur toutes les matières qui concernent le bien-être et la sécurité au travail, auront lieu dans toutes les entreprises1 et institutions qui ont occupé en moyenne au moins 50 travailleurs du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023.
Les entreprises qui ont occupé en moyenne au moins 100 travailleurs au cours de la même période procéderont également à l’élection du CE, organe paritaire où sont traitées les questions relatives à la politique du personnel, au règlement de travail, à la politique de l’emploi ou encore à la situation économique et financière et aux perspectives d’avenir de l’entreprise.
Les élections sociales constituent un exercice démocratique important, tant pour les travailleurs que pour la CSC elle-même. En 2020, la CSC a présenté plus de 61.000 candidates et candidats dans plus de 6.000 entreprises. C’est plus que tous les partis politiques réunis lors des élections communales.
Les élections sociales constituent un exercice démocratique important.
Il n’y a pas d’élections ni d’équipes syndicales sans candidats. C’est pourquoi la CSC recherche candidats qui ont le sens de la justice et l’envie de faire la différence, prêts à s’engager, avec son soutien, au service de leurs collègues. L’objectif de la CSC est de pouvoir introduire des listes dans un maximum d’entreprises, y compris celles où il n’y a jamais eu d’élections sociales. Le dépôt des listes est prévu durant la deuxième quinzaine de mars.
En tant que délégué, vous remplissez un rôle important et inspirant sur votre lieu de travail:
Non! Vous ne retrouverez pas seul, vous serez accompagné tout au long de votre mandat. Dès le début, l’ensemble des candidats ont droit à une formation. Un secrétaire syndical vous encadrera et vous soutiendra, et vous travaillerez bien évidemment entouré d’autres délégués. En outre, la CSC dispose de nombreux experts pour répondre à vos questions.
Afin d’exercer librement ses activités syndicales pour défendre ses collègues, un délégué des travailleurs est protégé par la loi. L’employeur ne peut pas vous licencier ou vous changer de département parce que vous défendez les intérêts des travailleurs, et l’exercice de votre mandat syndical ne peut pas nuire à vos chances de promotion.
Cette protection s’applique également aux nouveaux candidats, mais ne débute que 65 jours avant la date ultime à laquelle les listes de candidats sont introduites. En pratique, elle prendra donc cours aux environs de la mi-janvier 2024. La date précise de cette période de protection dépend de la date des élections dans votre entreprise ou organisation. D’ici là, restez donc très discret sur votre candidature!
1. Entreprises du secteur privé, avec ou sans but lucratif.
La CSC forme, soutient et accompagne ses délégués.
Rendez-vous sur la page du site de la CSC dédiée aux élections sociales et remplissez le formulaire en ligne. La CSC vous contactera le plus rapidement possible.
Il n’y a pas encore de délégué CSC dans votre entreprise?
Consultez le site ou envoyez un courriel à
electionssociales@acv-csc.be
«Ce qui m’a convaincue de devenir déléguée en 2020, c’est que l’on est encadrés par des formations, et que l’on est soutenus par les collègues délégués. On peut toujours téléphoner à un permanent. On n’est pas jetés dans la cage aux lions. Il ne faut pas rester dans sa zone de confort, il faut faire le premier pas, même si ça fait peur. L’expérience n’est que bénéfique et l’on apprend beaucoup de choses.»
© D.Mo.
«J’ai toujours aimé le contact avec les gens. Être délégué me permet d’être le porte-parole de mes collègues et de pouvoir entrer en dialogue avec la direction s’ils rencontrent des problèmes dans l’entreprise. Ma permanente CSC est très présente: on se met d’office autour de la table une fois par mois pour trouver des solutions, discuter de ce que l’on peut améliorer au niveau de la sécurité, etc.»
© D.Mo.
