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L’indexation des salaires, défendue de tout cœur
Le 14 février, de nombreuses actions et manifestations se sont déroulées en Wallonie et à Bruxelles pour que le mécanisme d’indexation liant intimement les salaires au coût de la vie ne soit pas rompu.
D.Mo.
Bruxelles
À Bruxelles, Charleroi, Liège, Marche-en-Famenne, La Louvière, Mons ou encore Mouscron, les militants ont rappelé aux politiques et aux employeurs, symboliquement où à travers des prises de parole, qu’ils doivent prendre leurs responsabilités pour redonner aux travailleurs le respect qu’ils méritent. Parce que «Le mois est trop long pour nos salaires!», ils ont réclamé, entre autres, une fiscalité plus juste, une énergie moins chère, le maintien de l’indexation automatique des salaires, et un meilleur financement des services publics.
Les militantes et militants wallons sont principalement rendus aux alentours des centres commerciaux et dans certains zonings pour y distribuer des tracts ou des bonbons en forme de cœur, Saint-Valentin oblige. À Bruxelles, ce sont surtout les gares qui ont été investies. Une action en front commun avec la FGTB a également eu lieu devant la Tour des Finances, où une piñata géante en forme de coffre-fort, remplie de pièces en chocolat, a été détruite à coups de bâton. Les pièces ont été distribuées aux passants.
Le message est clair: il est temps d’agir fiscalement et de délier solidairement et équitablement les cordons de la bourse.
Wallonie et Bruxelles
Ce 14 février, près de 300 représentants de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien étaient dispersés aux diverses entrées des centres commerciaux de Belle-Ile, de Médiacité et de Crescend’Eau pour sensibiliser les Liégeois et les Verviétois à l’importance de soutenir, ensemble, l’indexation automatique des salaires.
Isabelle Debroux
Liège
Cette action a été très bien accueillie par les passants. «Heureusement qu’il y a l’index, sans cela, mon salaire, qui est un petit salaire, n’évoluerait pas! Et, avec la crise, cette adaptation, même si elle n’est pas énorme, ça aide quand on fait ses courses », a confié un magasinier. Une pensionnée a ajouté: «Tout a tellement augmenté ces derniers temps qu’il devient difficile de remplir son caddie et de se chauffer. Heureusement que nos pensions bénéficient de l’indexation, cela permet d’un peu compenser. Vous avez bien raison de vous mobiliser pour le maintien de cet index. Je suis de tout cœur avec vous!».
Une déléguée CSC dans une maison de repos insiste: «l’index assure aussi des recettes en sécurité sociale et une sécurité sociale forte est essentielle pour tout le monde!»
«Beaucoup de passants rencontrés sont conscients que ce mécanisme constitue un fameux amortisseur en temps de crise et qu’il est la meilleure garantie de solidarité, indique Gaston Merkelbach, président de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien. Cet instrument assure l’adaptation automatique des salaires, des pensions et des allocations sociales en fonction de la hausse des prix. Le pouvoir d’achat des citoyens est ainsi largement préservé».
Nombreux sont les Liégeois comme les Verviétois qui ont posé devant le petit cœur-slogan «J’aime l’index» afin de marquer leur attachement à ce mécanisme et se sont souhaité «une joyeuse Saint-ValentIndexation».
Liège
© La CSC
