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L'info n°712/04/2024

La CSC bâtiment – industrie & énergie (CSCBIE)


La CSC bâtiment – industrie & énergie (CSCBIE) défend les intérêts des ouvriers, employés et cadres, notamment dans les secteurs de la construction, du bâtiment et des matières premières, de la chimie, de l’énergie et du pétrole, ou encore des imprimeries et des entreprises de travail adapté (ETA).

Équipe syndicale de Gerresheimer,

Momignies.

Assurer des conditions de travail équitables et saines

La force de notre équipe, c’est que nous communiquons énormément entre nous grâce aux relais que nous avons dans chaque atelier. Nous avons obtenu des avancées salariales, comme l’augmentation des catégories pour les différents releveurs de l’entreprise et pour les machinistes décors, qui étaient bloqués depuis de nombreuses années, et des avantages sociaux que nous avons améliorés, comme l’augmentation des primes de médaillage, qui valorisent des travailleurs qui ont plus de 25 ans dans l’entreprise. Nous avons également obtenu des primes au-delà de nos espérances. Nous portons une attention constante au bien-être des travailleurs: par exemple, nous avons obtenu des crédits-temps et des aménagements de fin de carrière dans des secteurs qui n’en avaient pas jusqu’à présent. Pour le prochain mandat, notre objectif est d’assurer des conditions de travail équitables et saines. C’est important dans une entreprise qui s’est robotisée de manière rapide, entrainant une augmentation des cadences et, conséquemment, des problèmes d’ergonomie. Nous allons continuer le travail débuté en la matière pour améliorer les postes de travail.

Équipe syndicale de Saluc,

Péruwelz.

Un CDI pour chaque personne

Il y a eu beaucoup de travail syndical durant la crise sanitaire, principalement en matière de sécurité. Nous avons travaillé main dans la main avec la direction pour que l’entreprise ne ferme pas.

Ensuite, nous avons pu obtenir diverses augmentations et avancées pour le pouvoir d’achat. Des investissements ont été réalisés pour améliorer les postes de travail sur le plan ergonomique. C’est important, car le travail est principalement manuel. Il y a près de dix ans, nous sommes parvenus à un accord avec la direction suite à de longues négociations concernant l’embauche des intérimaires, et nous nous assurons toujours de son respect. Une CCT a été signée instaurant qu’au bout de douze mois de travail sans interruption, un intérimaire est embauché en CDI. Pas de CDD, pas de contrat jeune: un CDI pour chaque personne.

C’est constructif, parce que la personne qui va être formée va s’investir dans son travail en sachant qu’au bout de la route, il y a un poste à la clé. En matière de projets, nous souhaitons, entre autres, qu’un système de type éolien soit mis en place dans l’entreprise, ainsi que la récupération de l’eau dans le bassin d’orage pour refroidir les machines. Trouver des solutions pour diminuer les dépenses d’énergie sera positif tant pour les travailleurs que pour la direction.

Équipe syndicale de Travie,

Anderlecht.

De nombreuses revendications rencontrées

Travie emploie plus de 400 travailleurs porteurs de handicap. En 2022, nous avons introduit un carnet de revendications. Un nombre important de celles-ci ont été rencontrées: augmentation de l’intervention de l’employeur dans le cadre des frais de déplacement en enclave (désormais 5 euros par jour par travailleur), intervention dans les frais d’aisance de 7 euros par jour pour le travail en itinérance, ou encore l’attribution d’une prime de 550 euros net pour les travailleurs ayant atteint une ancienneté de 25 ans dans l’entreprise. Une grille barémisée selon l’ancienneté, allant de 5 à 45 ans, a été finalisée. En 2021, un accord sur l’attribution d’une prime de départ en RCC ou pension du travailleur a également été conclu. Le directeur de l’ETA n’a fermé aucune porte à nos revendications malgré une mauvaise passe économique de notre atelier durant la période Covid. Dès lors, nous avons souhaité attendre cette année pour négocier la suite de nos revendications: une augmentation de deux euros des chèques-repas, la finalisation de la prime barémisée liée au départ en RCC ou pension du travailleur, et une intervention complémentaire dans le cadre du chômage temporaire.

Équipe syndicale de Mölnlycke,

Waremme.

Un combat rude pour un plan social décent

Mölnlycke Health Care propose des solutions médicales (soin de plaies et escarres, solutions pour le bloc opératoire, gants, antiseptique…) pour les soins de santé. Elle emploie 306 personnes, dont cinq forment l’équipe syndicale. Malgré de nombreux changements de direction et une situation plus stable aujourd’hui, nous avons connu une restructuration et un premier plan Renault de fin 2022 à septembre 2023. Le combat pour l’obtention d’un plan social décent a été rude, mais nous avons obtenu un accord qui convenait aux deux parties. En plus du préavis légal, nous avons négocié un socle financier pour tout le monde, une prime de formation pour les nouveaux marchés extérieurs, et un montant par année d’ancienneté. Les personnes en CDD et les intérimaires ont bénéficié d’une partie de ce plan social. Ceux qui le souhaitaient ont postulé en interne, dans un nouveau département dédié aux activités transactionnelles. Nous avons pu réduire les pertes d’emploi de 41 à 33 postes. Le pire semble être derrière, et la volonté d’améliorer les choses est désormais aussi du côté de la direction. Nous continuerons à nous battre pour l’intérêt général et le bien-être du personnel au sein de l’entreprise.

Équipe syndicale de Sabert Europe,

Nivelles.

Valoriser la mixité et le travail des femmes

Notre équipe, composée actuellement de sept personnes, est majoritaire. Nous souhaitons qu’une majorité de femmes intègrent la future délégation pour qu’elle reflète la mixité de l’entreprise. Notre équipe a abattu un énorme travail. Une belle victoire concerne les accords interprofessionnels (AIP) 2023-2024: nous avons pu obtenir plus de 1.000 euros en chèques-consommation, en écochèques, mais aussi une demi-journée de congé pour les personnes de 45 ans et plus. Elle a été complétée d’une seconde demi-journée par le fonds de démographie que nous avons mis en place. Ce fonds permet, entre autres, que les travailleuses bénéficient d’une mammographie gratuite. Autre victoire: l’obtention de l’indexation des primes de pause que nous demandions depuis des années. Actuellement, nous travaillons à l’établissement d’un barème pour les salaires, par niveau et par ancienneté. Nous sommes à cet égard extrêmement attentifs aux salaires des travailleuses, et tentons d’obtenir un salaire plus élevé pour leurs tâches, pénibles et soumises à des cadences de plus en plus importantes. Les travailleuses qui opèrent de manière autonome devraient également voir leur fonction valorisée. Nous souhaitons également des possibilités d’évolution plus importantes pour les femmes au sein de l’entreprise. En matière d’amélioration des conditions de travail, nous avons obtenu des briseurs d’air, mais nous allons travailler lors du prochain mandat à l’obtention d’un système de ventilation fixe et d’un meilleur éclairage. Enfin, nous aimerions réinstaurer la pause repas à 10h et à 18h, pour permettre aux travailleurs d’avoir un moment de convivialité.