La CSC Alimentation et Services (A&S) défend les intérêts des travailleurs dans toute une série de secteurs: le nettoyage, l’industrie alimentaire, l’Horeca, le gardiennage…
Équipe syndicale de l’ALE de Mons,
Havré.
Notre équipe syndicale a réussi à s’imposer durant ce premier mandat où la CSC était représentée dans l’ALE. Nous avons obtenu des avancées: le calcul du temps de nettoyage d’une maison était souvent calculé de manière trop courte par le conseiller en prévention interne. Désormais, nous pouvons l’accompagner lors de la visite d’évaluation. Nous avons établi une checklist pour objectiver le temps nécessaire pour réaliser un bon travail de manière tenable. Par ailleurs, les clients ne peuvent désormais plus demander aux travailleuses de nettoyer les vitres à l’extérieur si la température est inférieure à 8 degrés. En période de canicule, les repasseuses ne doivent plus travailler que le matin. Nous nous efforçons d’entrer en contact avec les travailleuses. C’est difficile, car elles travaillent de manière isolée, et certaines d’entre elles ont encore peur de nous livrer les problèmes qu’elles rencontrent chez les clients. Nous allons tenter de faciliter la communication, et de les sensibiliser à ce que notre travail syndical peut leur apporter. Enfin, nous sommes très fières d’avoir gagné le 1er prix du «Défi mobilité» en septembre dernier (à lire dans L’Info n°18, 2023).
Équipe syndicale de Consult&Nous,
Gembloux et Grez-Doiceau.
Nous avons mis en place une CCT104. Celle-ci prévoit, entre autres mesures, que les travailleuses de plus de 45 ans ne travaillent plus que dans des maisons de plain-pied. Nous allons la peaufiner en matière de fins de carrière. Nous souhaiterions même aller plus loin et obtenir, à partir d’un certain âge, des temps pleins réduits d’une journée, avec maintien du salaire. Nous avons également obtenu une augmentation des chèques-repas, passant de 3,5 à 5 euros. En 2023, avec l’employeur, nous avons organisé une Journée des droits des femmes dans l’entreprise. C’est un moyen festif de sensibiliser les travailleuses sur cette thématique, et surtout de les rencontrer ailleurs que sur les groupes que nous avons créés sur Facebook et Messenger. On y communique des informations sur l’actualité des titres-services, sur nos activités, les formations, etc. On souhaiterait également mettre en place un système d’accueil des nouveaux engagés, via Teams. Durant le prochain mandat, nous allons nous battre contre la menace de Federgon de supprimer les primes de fin d’année et la prime syndicale. Nous sommes toutes les trois au taquet!
Équipe syndicale de Lunch Garden,
Tournai.
Lunch Garden, c’est 62 restaurants, avec chacun sa propre délégation syndicale, et une délégation nationale. Comme d’autres entreprises qui ont subi de plein fouet la crise Covid, la chaîne de restauration est passée par une procédure Renault. Les négociations ont porté leurs fruits (emplois sauvés, compensation de pertes comme la prime de fin d’année et la prime de congés payés...), mais faute d’une santé financière florissante, il faut sans cesse innover pour se maintenir à flot. Notre délégation a réfléchi à comment recycler les contenants d’un produit phare de l’enseigne: les moules. Avant, celles-ci arrivaient dans des sacs en jute. Aujourd’hui, elles arrivent dans des bacs à base de polypropylène de 10 kilos, une matière revalorisée sur le marché du déchet. Et ce n’est qu’un début. Une équipe syndicale se réunit tous les deux mois pour aller plus loin dans la durabilité. Un autre combat mené, c’est le retour à un horaire étalé sur quatre semaines, comme c’était le cas avant la pandémie. À cette période, le planning avait été réduit à deux semaines pour plus de flexibilité. Nous portons cet objectif afin d’offrir une meilleure organisation et un meilleur équilibre de vie aux plus de 900 employés de la chaîne.
Équipe syndicale de Brink’s Solutions Belgium,
Dilbeek.
Notre délégation compte des représentants des ouvriers et des employés. Nous avons dû faire face, ces quatre dernières années, à la pandémie, aux nombreux cas de chômage temporaire, et à une restructuration. Notre matériel n’était pas non plus optimal, et des responsables ont changé de poste. Bref, c’est tout un écosystème qui a été modifié.
À cela s’ajoutent les évolutions dans notre secteur, que ce soit au niveau technologique ou au niveau de la flexibilité demandée par les clients, ainsi que des départs à la pension que nous avons dû gérer. Brink’s étant composé de collègues très jeunes et d’autres plus âgés, mais aussi de plus en plus de femmes, il est important d’être à l’écoute de tout le monde.
Notre principale motivation est de faire en sorte que l’entreprise respecte mieux l’articulation entre la vie professionnelle et la vie familiale. Le respect des heures prestées est essentiel. On insiste par conséquent pour que les agents prestent au maximum huit heures par jour. C’est maintenant acquis. On s’est aussi mobilisés pour que le matériel que nous utilisons soit plus performant. Notre travail dépendant fortement du marché, il est important de sécuriser l’emploi. Enfin, nous travaillons beaucoup à la reconnaissance de la pénibilité. En améliorant les conditions de travail, les agents viennent travailler avec le sourire.
Équipe syndicale de Ferrero,
Arlon.