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L'info n°712/04/2024

La centrale ACV-CSC Metea


La centrale ACV-CSC Metea défend les intérêts des ouvriers et ouvrières de l’industrie sidérurgique, des métaux, des garages, de la construction métallique, mécanique et électrique, des électriciens, des carrossiers, de l’industrie textile et de l’habillement, des blanchisseries et des secteurs connexes du tissu, ainsi que des travailleurs des gros commerces de détail.

Équipe syndicale de Vaillant Group,

Drogenbos.

Le nettoyage des vêtements de travail enfin indemnisé

La règle générale est que l’employeur se charge du nettoyage et de l’entretien du vêtement de travail. Par dérogation, par exemple quand l’entreprise ne peut assumer cet entretien, le travailleur peut s’en charger lui-même contre le paiement d’une prime ou d’une indemnité. Les travailleurs de notre entreprise ont entretenu eux-mêmes leurs vêtements de travail durant des années. Fin de l’année dernière, nous avons obtenu, en front commun syndical, que les travailleurs perçoivent l’indemnité prévue pour leur secteur, soit 2,04 euros par jour de travail presté, assortis de 50 centimes supplémentaires en raison du préjudice subi durant plusieurs années. Près de 260 ouvriers et magasiniers travaillant pour Vaillant en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre reçoivent désormais chaque année près de 600 euros net en plus de leur salaire et indemnités actuels. Cette victoire a été portée par notre nouvelle équipe grâce à un dialogue social de qualité. Durant ce mandat, nous avons également obtenu la correction d’une application erronée des barèmes salariaux et une meilleure protection des frigoristes de l’entreprise.

Équipe syndicale de Valeo,

Ath.

Négocier le pacte de stabilité a sauvé le site

Valeo a rencontré des difficultés en 2018 et 2019. Pour pouvoir reprendre des marchés, nous avons été contraints de négocier un pacte de compétitivité. Nous avons néanmoins obtenu une augmentation des chèques-repas, une relocalisation de trois produits sur notre site pour soutenir l’activité, et surtout une garantie de ne pas effectuer de licenciements collectifs sur une période de 24 mois. À l’heure actuelle, les groupes se séparent de certaines usines. Celles qui n’ont pas négocié ce pacte sont les premières visées. Nous avons bien fait de le faire. Durant la crise Covid, nous avons travaillé avec la direction pour que les travailleurs puissent venir dans les meilleures conditions sanitaires. Malgré le chômage économique, nous avons réussi à faire assimiler le chômage à la prime de fin d’année et à négocier les critères de la CCT90, que nous avons mis en place de manière à ce qu’ils soient atteignables.

Aujourd’hui, les commandes reprennent, et Valeo a des perspectives. Elle devrait à nouveau être bénéficiaire en 2027. Dès que l’entreprise ira mieux, nous négocierons des avantages supplémentaires pour nos travailleurs.

Équipe syndicale du groupe EGCollignon,

Thuin.

Harmoniser les acquis

Le bilan de ce mandat est positif. Nous avons pérennisé les accords au niveau de la CCT90. Les chèques repas ont été augmentés de 6 à 7 euros, et nous tentons de les augmenter à 8 euros. Nous avons également obtenu des chèques consommation de 400 euros en 2022 et de 750 euros en 2023.

Notre travail syndical s’inscrit dans une démarche de groupe. Nous développons un travail commun avec les représentants des travailleurs des différentes sociétés du groupe pour harmoniser les situations particulières. Nous avons énormément travaillé sur la communication afin de maintenir un lien avec les travailleurs qui sont sur des chantiers. Par ailleurs, nous avons mis en place une caisse d’entraide pour aider des travailleurs qui rencontrent des problèmes financiers ou pour offrir une marque de soutien à l’occasion de naissances, de mariages, etc.

Pour le prochain mandat, avec une équipe rajeunie, nous allons travailler à ce que les ouvriers puissent obtenir une assurance hospitalisation, comme les employés de l’entreprise. C’est un projet de longue haleine, dans la logique d’harmonisation des acquis. Nous continuons également de négocier de manière constructive un nouveau règlement de travail.

Équipe syndicale de Sonaca,

Gosselies.

Un accord qui pérennise l’emploi

Nos travailleurs étaient inquiets de voir une partie du travail réalisé à Gosselies partir dans d’autres filiales du groupe. L’accord obtenu avec la direction de pérenniser l’emploi sur le site de Gosselies constitue sans aucun doute l’avancée principale de notre mandat. En 2022, dans l’attente des accords interprofessionnels (AIP), nous avions négocié l’obtention d’une prime de pouvoir d’achat de 500 euros, quel que soit le résultat de l’AIP. C’était rassurant pour les travailleurs. Au quotidien, nous soutenons nos membres dans la gestion administrative, comme ce fut le cas durant la période Covid en matière de chômage économique. En matière de sécurité, nous sommes également très attentifs à ce que le poste de travail, l’outillage ou encore les vêtements de de travail soient bien adaptés. Nous sommes d’ailleurs en contact avec les délégations syndicales d’autres sociétés aéronautiques pour échanger des informations et des bonnes pratiques. C’est très constructif.
Pour l’avenir, nous tenterons de répondre au mieux aux revendications des travailleurs en matière de pouvoir d’achat, et de le faire évoluer positivement.

Équipe syndicale de KNDS Belgium,

Seneffe.

Un combat local et européen

Dans notre entreprise d’armement, l’accent est particulièrement mis sur la sécurité. La direction a tenu compte de nos nombreuses propositions, entre autres au niveau du HSE (hygiène, sécurité et environnement) et de la mise en place d’une formation de sécurité à l’attention des intérimaires. Nous tournons beaucoup dans les ateliers pour entendre les besoins spécifiques de nos collègues, en fonction de la zone où ils travaillent. Nous avons bien négocié différentes primes pour le personnel, et d’autres sont en cours de négociation. Nous avons également négocié des départs en RCC, et le personnel qui nous quitte le fait dans de bonnes conditions, en étant satisfait.

Dans le cadre du prochain mandat, nous mettrons par ailleurs l’accent sur l’obtention d’un contrat à durée indéterminée pour les nombreux travailleurs en CDD ou en intérim depuis un certain temps. Enfin, nous avons eu un énorme combat syndical au niveau du conseil d’entreprise européen, dont on a voulu nous écarter, et nous avons fait valoir nos droits. Ce contact avec les délégués d’autres pays est important pour nous tenir informés de l’évolution globale du groupe.