La CSC Services publics défend les intérêts des membres du personnel des provinces, des villes et communes, des intercommunales, des CPAS, des hôpitaux publics, des maisons de retraite et de soins, des parastataux, des ministères, des instituts scientifiques, des universités, des transports urbains et régionaux (Tec – Stib), ainsi que des entreprises de bus et d’autocars, des entreprises d’utilité publique (sociétés des eaux, entreprises portuaires, etc.), de la police, des prisons, des cours et tribunaux, de l’armée, etc.
Équipe syndicale de la Stib,
Bruxelles.
Le bilan syndical de la CSC s’avère être très positif à la Stib. Notre équipe de délégués et militants demeure dynamique, efficace, motivée et structurée. Sa connaissance approfondie du terrain, de la législation sociale, du règlement, des conventions collectives de travail, et l’étude exhaustive des dossiers qu’elle traite l’ont rendue incontournable au sein de la Stib. Dans une entreprise qui compte actuellement quelque 10.300 travailleurs et travailleuses, le choix des candidats est complexe. Nous nous basons sur plusieurs critères, avec pour valeur centrale l’esprit collectif. C’est avec ce dernier que nous défendons les intérêts du personnel et veillons à le protéger des injustices. Il s’agit d’un combat quotidien que nous menons avec ferveur!
Actuellement, nous négocions sans relâche l’accord interprofessionnel (AIP) 2023-2024 avec la direction. Cela comprend notamment les fins de carrière pour les personnes nées en 1966 et 1967, l’augmentation de l’intervention de l’employeur dans l’abonnement SNCB…
Il s’agit d’un long mais nécessaire combat, qui permettrait l’amélioration du bien-être des travailleurs d’aujourd’hui mais également de demain!
Équipe syndicale du Tec,
Namur-Luxembourg.
Le Tec Namur-Luxembourg emploie près de 950 personnes. Les changements successifs de direction n’ont pas empêché notre délégation syndicale de réaliser des progrès. À commencer par un combat mené depuis près de trente ans qui a enfin porté ses fruits: l’installation de toilettes mobiles à des endroits stratégiques du territoire. Il y en a six pour l’instant, mais ce nombre pourrait croître à l’avenir. Fini les négociations avec les commerçants locaux pour utiliser leurs sanitaires, comme c’est toujours le cas à certains endroits! Il y a aussi eu l’engagement de personnel directement en CDI. Plus besoin de passer par un CDD d’un an. Grâce à cette mesure, nous espérons pouvoir engager plus de personnel, et permettre à tout un chacun d’avoir un meilleur confort de vie. Autre combat gagné: lors de la fusion des cinq entités Tec, des «centres de services partagés» (pour les RH ou l’achat, par exemple) ont été créés. Cela a permis d’offrir un CDI aux intérimaires qui le souhaitaient, et d’engager du personnel supplémentaire.
Pour finir, cette année, et pour la première fois au sein de la délégation CSC Tec, il y aura une liste Jeunes! Ils sont quelques-uns de moins de 25 ans à découvrir le monde du travail et le monde syndical et à vouloir s’investir pour un avenir meilleur!
Équipe syndicale du Tec,
Brabant wallon.
Cela fait douze ans que la CSC n’est plus représentée dans le CE et le CPPT du Tec du Brabant wallon. Pour changer cette situation, nous avons composé une équipe de cinq candidats qui va se présenter sur les listes. Nous partons donc d’une page blanche. Si le dépôt de Baulers est flambant neuf avec une flotte de nouveaux bus, les deux autres sont dans un état particulièrement vétuste. Le dépôt de Jodoigne, par exemple, est encore l’ancienne gare de tram, en activité depuis 60 ans. Les chauffeurs roulent dans des bus qui datent de 2008. Ils ne sont pas en bon état, et doivent être réparés non-stop. Les mécaniciens de ces deux dépôts (cinq ouvriers pour 100 bus) se retrouvent avec des véhicules vieillissants qu’il faut réparer tout le temps, sans avoir suffisamment d’espace dans les ateliers pour faire ces travaux. Ces dépôts sont noyés, et ceux qui y travaillent veulent avoir également de la considération. Nous voulons améliorer leurs conditions de travail via, entre autres, la mise à niveau des infrastructures techniques. Nous souhaitons également négocier une augmentation des barèmes, car le système d’augmentations lié à l’ancienneté est bloqué après 29 ans de service.
La nouvelle équipe que nous présentons souhaite améliorer le bien-être au travail perdu ces dernières années. Nous nous y engageons!
Équipe syndicale du Tec,
Charleroi.
Le problème principal est qu’il y a beaucoup de chauffeurs malades. Pour pouvoir desservir les lignes prioritaires, on supprime les lignes régulières. Et quand il y a un bus, il est rempli, en retard, ce qui se répercute sur le chauffeur car les voyageurs sont mécontents. Il y a aussi des problèmes de sécurité dans les bus, mais les contrôleurs ne sont pas assez nombreux. Pour le moment, le métro roule jusque 20h-20h30, et est remplacé par des bus en soirée. La direction souhaite que le métro roule plus tard, mais nous demandons plus de sécurité avant de mettre ça en place. La direction nous assure qu’il y aura une collaboration avec le corps de police de Charleroi, mais rien n’est encore sûr.
Nous sommes à l’écoute des ouvriers. Ils savent qu’on est là, qu’on est accessibles et à leur service. Comme on ne sait pas voir tout le monde, on a créé un groupe Facebook où les membres peuvent poser des questions aux délégués. Pour des questions plus personnelles, nous sommes joignables par téléphone. Nous sommes fiers, car on peut compter les uns sur les autres, et on se relaye quand il faut faire quelque chose.
Équipe syndicale de la Loterie nationale,
Bruxelles.
Obtenir de nouvelles avancées, valoriser toujours mieux le travail des salariés, ce n’est pas toujours évident. Ici, avec le renouvellement du règlement de travail et des avantages extralégaux, notre travail syndical des dernières années a surtout consisté à préserver nos acquis. En 2021, nous avons réussi à obtenir des écochèques. Et récemment, nos collègues «merchandisers» ont reçu des gants de protection pour faire une tâche spécifique. Nous réclamons encore pour eux des vestes contre le froid, la pluie et les éventuelles salissures dues à leur fonction. Pour l’avenir, nous aimerions que toutes les personnes en contact direct avec la clientèle soient formées régulièrement pour réagir en toute sécurité face à des clients agressifs. Nous nous pencherons aussi sur le retour au travail et sur l’information des nouveaux collègues quant à notre rôle au sein du CE, CPPT, etc. Tous nos projets viseront en tout cas à ce que les conditions de travail soient bonnes pour tout le monde, et vraiment pour tout le monde!