La CSC Enseignement défend les intérêts des personnels de l’enseignement, quel que soit leur niveau (fondamental, secondaire et supérieur) ou leur réseau (libre ou subventionné) hormis les universités.
Équipe syndicale d’une école fondamentale d’enseignement spécialisé,
Mouscron.
Nous exerçons chacune une fonction différente à l’école, ce qui est un atout: institutrice, MEI (maitresse d’enseignement individualisé), et membre du personnel paramédical.
Nos réunions mensuelles avec la direction, un membre du pouvoir organisateur et le conseiller en prévention permettent d’échanger nos points de vue, de recevoir les informations, et de relater les attentes de nos
collègues. Nous recevons les différents rapports des organismes de contrôle, nous discutons du plan quinquennal et annuel d’actions, et vérifions qu’il tient compte des réalités et des besoins exprimés. Nous donnons notre avis sur les propositions de modification du règlement de travail proposées par le pouvoir organisateur. Nous veillons par ailleurs à ce qu’il respecte le règlement-type adopté par la commission paritaire de l’enseignement libre. Avec le conseiller en prévention, une équipe de première intervention composée de quatre membres du personnel ayant suivi une formation a été constituée. Un projet de formation aux premiers secours pour l’ensemble du personnel est en cours. Des exercices d’évacuation sont effectués régulièrement. Nous relatons les demandes des collègues: par exemple, à la demande des puéricultrices, des tables de change ergonomiques ont été achetées.
C’est certain que nous voudrions toujours en obtenir plus, mais nous sommes déjà contentes des changements que nous avons obtenus.
Équipe syndicale de l’Institut Sacré-Cœur,
Waterloo.
Notre équipe, tant au CE qu’au CPPT, est entièrement CSC. Il y aura du changement dans l’équipe, mais ceux qui ont commencé en 2020 continuent, et nous avons suffisamment de candidats CSC pour remplir tous les postes.
Au niveau du CE, on a bien cadré l’organisation du travail au secondaire pour qu’elle respecte le décret de 2019. Par exemple, les collègues en temps plein et en mi-temps se voyaient attribuer le même nombre d’heures de surveillance; nous avons fait changer cela. Nous avons aussi ajouté une clause de non-discrimination dans le règlement de travail de notre école secondaire. Le travail du CPPT a permis d’avoir une contamination assez faible du Covid dans notre école, surtout au niveau des adultes. Nous avons mis en place une série de protocoles et assuré les cours en présentiel pour certains élèves afin d’éviter une fracture numérique. Les autres élèves étaient à moitié en classe et à moitié à la maison.
Sur les quatre ans à venir, nous devrons adapter les règlements de travail des deux écoles fondamentales, et faire attention à l’organisation du travail suite aux réformes qui vont retravailler la structure de l’enseignement. Il nous faudra être vigilants au niveau de l’emploi de certains collègues. On envisage aussi de déménager, ce qui poserait des questions d’ergonomie pour le CPPT, ainsi que des questions financières pour le CE. Si on ne déménage pas, la question se pose de la rénovation des bâtiments actuels qui sont vieillissants. Enfin, une enquête bien-être va avoir lieu, ce qui nous permettra un bon diagnostic de la qualité du «climat scolaire» pour les membres du personnel.
Équipe syndicale de l’EFCHML,
région liégeoise.
L’existence des sections locales qui alimentent le conseil d’entreprise crée du lien entre les différentes écoles et le pouvoir organisateur. Les réunions, qui traitent principalement des horaires, des comptes et des travaux dans nos écoles, permettent de ne pas rester sur des interrogations ou des non-dits qui pourraient engendrer une dégradation de l’ambiance de travail et de la confiance.
La concertation au sein du conseil d’entreprise a permis d’avoir un impact sur certaines décisions. Trois victoires sont à relever: la négociation du règlement de travail, qui permet que le cadre des activités obligatoires soit bien défini, la bonne circulation des informations, qui engendre une bonne communication entre les équipes, les directions et le pouvoir organisateur (PO), et enfin, la possibilité de participer à la réflexion avec les directions sur l’attribution des emplois.
Équipe syndicale de la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg
(Hennalux).
Le gros travail des quatre années écoulées a été la transformation du règlement de travail: lors de la fusion des différentes écoles qui ont créé l’Henallux, les règlements de travail existants avaient simplement été assemblés, sans se préoccuper de l’évolution de la législation. Nous avons aussi travaillé sur la mise à jour des fonctions et titres des membres du personnel, sur les dispositions concernant les signes religieux distinctifs, et avons réussi à obtenir cinq jours de congés en plus pour le personnel administratif.
Un des gros défis de la prochaine législature sera le déménagement de deux implantations namuroises ainsi que d’une implantation luxembourgeoise vers de nouveaux bâtiments qui doivent être transformés. Cela pose des questions financières, mais aussi des questions d’emploi et de déplacement de personnel.
Nous devrons également discuter du télétravail pour les professeurs, de la politique de formation, et du règlement de travail ouvrier qui doit aussi être transformé.
Équipe syndicale du Collège Notre-Dame de Bon Secours,
Binche.
On s’investit énormément au CPPT. Il a fait intervenir plusieurs fois la conseillère en prévention pour des classes qui n’étaient pas sûres niveau hygiène et santé. Une enseignante a aussi été agressée par un parent, rentré par effraction dans l’école. Nous sommes très présents sur ce dossier pour la protéger et s’assurer que les choses se fassent dans les règles.
On fait très attention à l’emploi et à l’organisation des horaires. Tout ce qui n’est pas compris dans le travail en classe, les conseils de classe ou les réunions de parents doit être discuté en CE. Dans les années à venir, les réformes qui se profilent impliquent des questions d’emploi et d’organisation du travail dont il faudra discuter en CE. Nous allons aussi devoir nous assurer que le virage numérique arrive de façon progressive. Cela implique de la formation, du financement, l’aménagement des bâtiments… La direction aimerait également rénover certaines classes pour qu’elles deviennent pluridisciplinaires.
Les collègues nous remercient souvent pour notre travail, et ça nous fait plaisir, c’est gratifiant.