Face à la crise de l’énergie, plus de 10.000 militants, soit deux fois plus qu’espéré, se sont réunis le 21 septembre dernier place de la Monnaie (Bruxelles) pour exiger du gouvernement des réponses à court terme pour soulager les travailleurs et allocataires sociaux.
La hausse générale des prix, et notoirement ceux de l’énergie, suscite d’énormes craintes financières dans de très nombreux ménages. L’indexation automatique des salaires ne suffit plus à protéger ni les travailleurs pauvres, ni les revenus moyens.
Des solutions structurelles sont nécessaires: augmentation des salaires, affectation immédiate de l’enveloppe bien-être et baisse des factures d’énergie. Le front commun syndical a également rappelé qu’un élargissement du tarif social de l’énergie aux salaires faibles et moyens est indispensable. La réintroduction des contrats fixes pour les particuliers, la taxation des «super-profits» et le découplage des prix du gaz et de l’électricité (lire ci-après) constituent d’autres mesures à prendre à très court terme.
Ce rassemblement constitue un avertissement fort: sans réponse, via la concertation sociale, à la hausse des coûts de la vie, une grève générale aura lieu le 9 novembre.
© Tim Dirven