Le 9 juin prochain, les Belges en âge de voter seront appelés à participer à un triple scrutin. Ils devront élire leurs représentants et représentantes au sein du Parlement européen, de la Chambre des représentants, et des Parlements de Région et de Communauté. L’Info vous donnera, jusqu’à cette date, les clés de chaque scrutin. Dans ce numéro, focus sur les élections européennes.
David Morelli
Les citoyens européens résidant en Belgique peuvent participer aux élections européennes et voter pour des candidats sur des listes belges. Dans ce cas, ils ne peuvent pas participer aux élections du Parlement européen dans leur pays d’origine. Ces élections permettent d’élire directement les 22 députés issus du scrutin belge qui composent le Parlement européen. Ils siègeront parmi les 705 eurodéputés des 27 états membres de Union européenne (UE), répartis en sept groupes politiques, qui représentent près de 450 millions d’Européens. La Belgique fait partie des quelques pays qui ont ouvert la participation au scrutin européen aux citoyens et citoyennes belges de 16 et 17 ans. Ils auront, à l’instar des 18 ans ou plus, l’obligation de participer à l’élection des 22 représentants belges qui siègeront au Parlement européen: 1 germanophone, 8 francophones et 13 néerlandophones.
Le Parlement est la seule institution de l’UE à être élue au suffrage universel direct. Il dispose de pouvoirs législatif, budgétaire, et de contrôle politique. Si le rôle de proposer directement des lois est réservé à la Commission européenne, les eurodéputés doivent donner leur accord sur la majorité de celles-ci. Depuis la mise en place de la procédure de «codécision» en 2009, le rôle des eurodéputés a donc pris de l’importance: sans vote favorable du Parlement européen, et sauf exceptions prévues par les traités, un texte ne peut être adopté.
Répartition des sièges par groupe politique au 16 février 2023.
NI signifie non-inscrits: qui ne font pas partie d’un groupe.
La CSC est en faveur d’une Europe qui unit et rassemble, axée sur la solidarité et le progrès social, sans dumping fiscal et social, et avec une politique budgétaire qui ne se focalise pas sur des économies dans les pouvoirs publics et le démantèlement des droits des travailleurs. La confiance des citoyens ne pourra être rétablie qu’avec une Europe sociale et durable, axée notamment sur:
Ces revendications sont extraites du mémorandum politique de la CSC en vue des élections législatives de 2024, consultable sur lacsc.be/memorandum