Les travailleuses de l’aéroport de Bruxelles se mobilisent
Le 8 mars dernier, Journée internationale des droits des femmes, les travailleuses de l’aéroport de Bruxelles se sont rassemblées pour exiger des conditions de travail et de vie correctes.
À l’aéroport, de nombreuses femmes occupent des emplois mal rémunérés et travaillent à temps partiel, avec une charge de travail trop élevée. De plus, la crise dans le secteur des soins de santé et de la garde d’enfants pousse les travailleuses à assumer des tâches supplémentaires.
Ces problèmes, auxquels viennent s’ajouter le manque de facilités pour le personnel, la grande flexibilité et la sécurité, constituent également les préoccupations les plus importantes des 800 membres du personnel, comme le confirme une vaste enquête menée par la CSC Airport.
La CSC Alimentation et Services (A&S) et ACV Puls demandent une consultation structurelle entre les travailleurs et l’opérateur de l’aéroport pour résoudre ces problèmes, et exigent de véritables négociations avec Brussels Airport Company. Leurs objectifs:
Le 8 mars dernier, la CSC Alimentation et Services a organisé un match de boxe entre les travailleuses et les propos et mesures de droite et d’extrême droite, sous l’arbitrage de sa présidente, Pia Stalpaert. «Partout où la droite progresse, les droits des femmes régressent», a posé comme constat la centrale professionnelle lors de son congrès en février dernier.
Retrouvez les portraits de militantes présentes à l’action à l’adresse portraits_8mars
© CSC A&S