Après six jours de grève, la direction de l’entreprise Sagrex, productrice de matériaux de construction, a accepté la demande des syndicats d’augmenter l’indemnité de déplacement des travailleurs, avec effet rétroactif.
Grâce à la solidarité entre les travailleurs de ses différents sites, l’entreprise liégeoise de sidérurgie a renoncé à introduire une requête en procédure de réorganisation judiciaire.
Suite à une restructuration, 8 des 70 travailleurs de Grains Noirs (Molenbeek), un atelier traiteur, et des salades, sont licenciés de façon arbitraire alors que les heures supplémentaires accumulées par les travailleurs sont très nombreuses et que l’entreprise projette de recourir massivement à l’intérim. Après 9 jours de grève, l’employeur a annulé les licenciements.
Après onze jours de grève entre l’été 2022 et le début du mois de janvier 2023, un accord a été trouvé entre la compagnie aérienne et les organisations syndicales: garantie du salaire minimum légal en Belgique, avancées sur les chèques repas, accord sur le temps de travail, etc.
En février dernier, le personnel de nettoyage de Facos (Bruxelles) cessait le travail en raison de la menace de licenciement de 15 travailleurs ETP. Un mois et sept réunions avec la direction plus tard, celle-ci accepte de réduire les économies budgétaires prévues, permettant ainsi de conserver 7 ETP. 4,5 autres ETP ont pu conserver leur emploi grâce à des transferts vers d’autres sites. Le restes de ces ETP a été compensé par le non-remplacement des contrats arrivant à échéance et des départs spontanés.
Chez Grains Noirs, à Molenbeek, l’action syndicale a permis d’annuler huit licenciements.
Grâce à leur travail syndical, les déléguées CSC titres-services d’Alpha Sigma (Bruxelles) ont pu obtenir un accord avec la direction afin que l’utilisation du GSM dans le cadre professionnel (gestion de l’agenda, appel aux agences et clients…) soit remboursée à hauteur de dix euros par mois pour les 140 travailleuses de l’entreprise.
Vingt travailleurs risquaient d’être licenciés suite à la décision de la direction de fermer une section. La délégation syndicale, à l’écoute des travailleurs, a alors décidé de lancer une grève sauvage. Les revendications: la mise en place d’un cadastre des métiers dans l’entreprise, et des formations professionnelles permettant aux travailleurs menacés d’occuper d’autres postes de travail. Après 72 heures de grève, la direction s’est pliée aux demandes de la délégation.
Les nettoyeurs de la gare de Schaerbeek n’en pouvaient plus de la pression infligée par les responsables de la SNCB. Après deux jours de grève, la direction a accepté d’écouter les ouvriers et a présenté ses excuses concernant certaines pratiques et comportements. Un accord a été négocié concernant le fonctionnement futur du nettoyage et des relations.
À lire en page 9 de ce numéro.
Un accord a été signé entre le personnel de nettoyage et la direction de la gare
de Schaerbeek.
Forte de 89 stations essence à travers le pays, l’entreprise Servauto est un incontournable sur nos routes. Pourtant, le quotidien des travailleurs de cette filiale de TotalEnergies méritait d’être améliorée. La délégation syndicale a entamé un travail pour une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle avec de bons résultats. Après quelques avancées obtenues courant 2022 et suite notamment à la forte mobilisation des travailleurs lors d’une grève le 9 novembre 2022, ils ont obtenu de belles avancées en matière de barèmes dès l’engagement.
Orpea Belgium exploite des dizaines de centres de soins résidentiels en Belgique. Pour des raisons de rentabilité, Orpea a décidait en février dernier de fermer certains de ses établissements. Les quelques 500 membre du personnel et les résidents des établissements concernés seront transférés dans d'autres maisons de repos du groupe. Les négociations menées pour accompagner le transfert du personnel ont permis d’aboutir à la conclusion d’une convention collective.
Placée en procédure de réorganisation judiciaire, trois offres avaient été déposées pour reprendre l’entreprise liégeoise. Pour la CSC, seule l’offre de Liberty Galati permettait de préserver tous les emplois et l’activité des sites liégeois. C’est ce choix que fera la cour d’appel de Liège, au plus grand soulagement des travailleurs.
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