Un besoin de concertation sociale
La CSC bâtiment – industrie & énergie (CSCBIE) appelle essenscia, la fédération des employeurs du secteur, à participer à la concertation sociale au sein de la commission paritaire de la chimie.
La situation dans le secteur de la chimie est alarmante. Que ce soit en matière de plastique à usage unique, de phytosanitaires ou de produits chimiques, comme les PFAS, l’industrie chimique belge met en avant les menaces sur l’emploi du secteur. Mais malgré les nombreux défis pour rencontrer les attentes de la double transition verte et numérique, essenscia rechigne à mener un débat constructif au niveau du secteur et préfère laisser la main aux entreprises. Elle reste sourde aux inquiétudes des travailleurs quant à la pérennité de leur emploi et du développement de leurs compétences.
Pour clarifier leurs attentes, les militants de la CSCBIE ont dressé une liste de revendications et de points d’attention en matière de transition verte et numérique.
Pour la CSCBIE, il est temps d’écouter ces revendications afin que les transitions imposées par l’Europe et l’urgence climatique ne se fassent pas au détriment des travailleurs et de leur industrie.
La CSCBIE demande donc à essenscia de prendre ses responsabilités et de se mettre sans plus tarder autour de la table pour mener une véritable concertation sociale constructive sur les bouleversements majeurs auxquels l’industrie est confrontée. «Le volet économique ne doit pas prendre le pas sur le volet social, a affirmé Koen De Kinder, responsable sectoriel à la CSCBIE. Nous pourrons ensuite présenter ensemble et sereinement nos positions auprès des gouvernements belges pour que nos intérêts communs soient pris en compte. évitons les bains de sang sociaux connus lors de la sortie du charbonnage et de la sidérurgie. Il est temps que la chimie retrouve son statut de modèle en matière de concertation sociale et accompagne les transitions avec l’ensemble des acteurs du secteur».
© Philippe Turpin – Belpress.com