Lédito

L'info n°0307/02/2025

Une menace grave pour la prospérité et le bien-être de toutes et tous

La CSC est particulièrement déçue du contenu de l’accord du gouvernement fédéral. Le programme du gouvernement prévoit un flot de mesures qui constituent une menace grave pour la prospérité et le bien-être des travailleurs ainsi que pour la cohésion de notre société.
Les travailleurs, les pensionnés, les malades et les demandeurs d’emploi ressentiront fortement les conséquences de cet accord dans leur portefeuille. Baisse des pensions, économies massives dans les soins de santé et les allocations de chômage, salaires qui restent gelés, heures supplémentaires et travail de nuit moins indemnisés… On promet aux travailleurs des augmentations salariales nettes, mais seulement en 2027, alors que les entreprises, elles, pourront immédiatement passer à la caisse.
Cet accord de gouvernement contient également de nombreuses mesures qui menacent le bien-être des travailleurs. La flexibilisation programmée du travail qui vise à prester plus d’heures supplémentaires et plus de travail de nuit, la remise en cause des règles sur la durée minimale du travail, le démantèlement des emplois de fin de carrière… Toutes ces mesures augmenteront encore davantage la charge de travail, et donc le nombre de travailleurs qui ne tiendront pas le coup et tomberont malades.
Ce n’est pas en les sanctionnant ensuite que l’on améliorera leur santé. De même, s’en prendre aux pauvres au lieu de lutter contre la pauvreté ne fera que les rendre encore plus pauvres.
Face à ces efforts disproportionnés demandés aux travailleurs et à l’atteinte portée à leur protection sociale, les efforts demandés aux plus nantis et aux entreprises sont particulièrement maigres.
Devant un tel déséquilibre, les travailleurs et travailleuses se devaient de se mobiliser. Rendez-vous à Bruxelles le 13 février pour dénoncer les mesures injustes de cet accord de gouvernement et demander plus de respect!

Marie-Hélène Ska, secrétaire générale

Toutes ces mesures augmenteront encore davantage la charge de travail, et donc le nombre de travailleurs qui ne tiendront pas le coup et tomberont malades.