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Aéroport de Bruxelles: les droits des femmes cloués au sol
Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête. De nombreuses femmes ont répondu «présentes!» à l’appel à la grève féministe à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Parmi celles-ci, des travailleuses de l’aéroport de Bruxelles.
D.Mo.
Le 8 mars tombant un week-end cette année, des actions de grève sous diverses formes (grève du travail rémunéré, du soin aux autres, de la consommation et des étudiantes) ont également eu lieu la veille. C’est dans ce contexte qu’une action de sensibilisation sur les conditions de travail des travailleuses à l’aéroport de Bruxelles a eu lieu le 7 mars. Une vaste enquête menée par la CSC Aéroport révèle en effet la préoccupation de ces travailleuses quant à la rémunération insuffisante, la charge de travail élevée, le manque d’installations pour le personnel, l’excès de flexibilité et les problèmes de sécurité. Pourtant, le gouvernement Arizona a décidé d’imposer des mesures qui pénalisent directement les travailleuses de l’aéroport, comme la diminution des pensions, la suppression des RCC (anciennement prépension), une flexibilité accrue, ou encore un malus sur la pension. «Les travailleuses de l’aéroport sont déjà sous pression avec une charge de travail élevée et une flexibilité imposée, constate Marina Künzi, permanente syndicale à la CSC Alimentation & Services. Ces nouvelles mesures ne feront qu’aggraver la précarité et les inégalités. Il est urgent que le gouvernement écoute celles qui font tourner l’aéroport au quotidien!». La CSC Aéroport exige des réformes équitables et des conditions de travail respectueuses de la santé et de la dignité des femmes.
Il est urgent que le gouvernement écoute celles qui font tourner l’aéroport au quotidien!
