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Il faut une solution rapidement pour l’ALE traditionnelle!
L’agence locale pour l’emploi (ALE) de Mons doit cesser ses activités, suite à la faillite de sa section de titres-services. Les Travailleurs sans emploi (TSE) de la CSC regrettent que pour la section «ALE traditionnelle», la situation tarde à se clarifier.
D.Mo.
Une ALE offre un service local qui n’est pas disponible sur le marché ordinaire du travail (à lire dans L’Info n°13). Elle permet aux chômeurs de longue durée d’effectuer de petits travaux dans leur quartier, et de retrouver ainsi la voie du marché de l’emploi. À ce titre, elle est importante tant pour les prestataires qui en ont besoin socialement, financièrement et pour leur réinsertion professionnelle, que pour les nombreux utilisateurs montois, pour qui elle est une aide précieuse. Si plusieurs solutions semblent envisagées pour poursuivre rapidement les activités de l’ALE montoise, il semble toutefois que cette nouvelle structure ne sera pas mise en place avant, au mieux, la fin du mois d’octobre.
En conséquence, à partir du 7 septembre, les prestataires – des demandeurs d’emploi – seront plongés dans une situation très inconfortable, avec une perte de revenu non négligeable. Cette situation impactera également les utilisateurs de l’ALE (seniors, personnes isolées, écoles…) ainsi que les collaboratrices, qui sont elles aussi dans la plus grande incertitude.
Les TSE de la CSC insistent pour qu’une solution soit trouvée le plus rapidement possible afin de permettre à l’ALE traditionnelle de Mons, qui n’a aucun souci en termes d’activités, de poursuive ses missions. Il est inenvisageable de délaisser plus de 400 prestataires et 200 utilisateurs de cette ALE pendant plus de deux mois.
L’ALE est importante socialement et financièrement pour les prestataires.
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