La Belgique œuvre pour une meilleure protection des travailleurs contre les perturbateurs endocriniens.
Kris Van Eyck (adapt. D.Mo.)
Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques dangereux que l’on rencontre dans bon nombre de secteurs. Il existe notamment un lien entre l’exposition à ces produits et l’augmentation, entre autres, de l’infertilité, les perturbations du système immunitaire, le diabète, etc. Comme annoncé dans L’Info n°7, le ministre du Travail, Pierre-Yves Dermagne, a demandé l’avis des interlocuteurs sociaux sur l’intégration des perturbateurs endocriniens dans la réglementation relative au bien-être. La proposition de loi les assimile aux produits cancérogènes, afin qu’ils soient soumis aux normes les plus strictes.
Les interlocuteurs sociaux ont émis un avis unanime sur cette proposition. Cet avis permet au ministre d’insérer une définition des perturbateurs endocriniens dans le Code du bien-être au travail. Dès lors, un produit relèvera automatiquement de cette législation dès que l’Union européenne décidera qu’il s’agit d’un perturbateur endocrinien.
Cette loi permettra
de protéger les travailleurs souvent exposés
à des produits néfastes
pour leur santé.
Au sein de l’Union européenne, ce travail s’effectuera au cours des prochaines années. En outre, le ministre peut déjà utiliser cette définition pour intégrer immédiatement 35 produits dans le texte de la loi, qui ont déjà été étudiés et ont un effet perturbateur sur l’être humain. La publication de cette loi constituera un premier progrès majeur vers une meilleure protection des travailleurs. La Belgique sera le premier pays européen à se doter de ce type de législation.
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