Gabriel Technologie: ouverture du dialogue social
Les travailleurs de Gabriel Technologie ont repris partiellement le travail alors que le dialogue social s’est ouvert dans le cadre de la Loi Renault.
D. Mo.
Les travailleurs de Gabriel Technologie ont partiellement repris le travail.
Le 10 septembre dernier, lors d’une réunion extraordinaire, la direction de Gabriel Technologie a annoncé vouloir activer la Loi Renault en vue d’une fermeture définitive du site de Baudour. L’entreprise, active dans la production de billes de polystyrène expansibles, occupe 47 travailleurs, dont 27 ouvriers. Malgré des chiffres peu florissants, les travailleurs ne s’attendaient pas à une décision aussi radicale. Ils ont arrêté le travail.
Pour la CSC bâtiment – industrie & énergie (CSCBIE) et la FGTB, cette situation a été causée par une gestion calamiteuse du site par la direction locale. En outre, le groupe Knauf, qui a fondé ce site dans le but de faire pression sur son fournisseur historique, a décidé de sacrifier Gabriel Technologie sur l’autel du profit.
Un dialogue social s’est ouvert le 17 septembre dernier dans le cadre de la loi Renault pour licenciement collectif. Un agenda de réunions jusqu’à la fin d’année a été défini. Le lendemain, de cette réunion, les travailleurs, réunis en assemblée générale dans le zoning industriel de Ghlin-Baudour, ont décidé de reprendre le travail en production dégradée afin de ne pas mettre l’employeur en défaut par rapport aux livraisons de matière première prévues. Une cuve va être vidée afin de permettre, pour des raisons de sécurité, le transbordement de produits dérivés du pétrole qui arriveront fin du mois en péniche sur le canal. Le stock restera sur site.
La CSCBIE va mettre tout en œuvre pour obtenir un volet social conséquent ainsi que des moyens pour la reconversion professionnelle de travailleurs, nombreux à travailler sur le site depuis plus de 20 ans. La prochaine réunion de la phase de consultation aura lieu le 2 octobre.
La CSCBIE va mettre tout en œuvre pour obtenir un volet social conséquent…
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