La CSC a publié une nouvelle édition de son «Journal de l’Arizona». Dans ce journal, qui sera distribué massivement et qui est disponible sur notre site, vous découvrirez ce que le gouvernement fédéral vous réserve, ainsi qu’a vos enfants. Des mesures drastiques qui impacteront des millions de travailleurs et de travailleuses, aujourd’hui et demain. Face à cela, nous devons faire un choix: subir en silence ou réagir collectivement.
Devons-nous simplement demander au gouvernement de revoir sa copie? Bien sûr, et nous le faisons. Mais force est de constater que cela ne suffit pas. «Il n’y a pas d’autre choix», entendons-nous sans cesse. Vraiment? Si, il y en a un: celui de rappeler la nécessité de prendre en compte les conditions réelles de travail. C’est ce que nous ferons ensemble le 31 mars, lors de la grève générale interprofessionnelle.
L’histoire nous l’enseigne: ce sont les mobilisations qui ont permis de construire une société plus juste. Le suffrage universel, la journée de huit heures, les congés payés, notre sécurité sociale… Aucun de ces acquis n’a été offert. Ils ont été conquis par des travailleurs qui, comme nous aujourd’hui, ont dû faire face au dédain des gouvernements et du patronat.
Soyons fiers de revendiquer de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Sachons que chaque action que nous menons est une pierre de plus vers une société plus équitable. Rien n’est jamais acquis définitivement. Alors, le 31 mars, soyons nombreuses et nombreux à faire entendre notre voix.
Mais cette mobilisation ne s’arrête pas à une seule journée de grève. Elle s’inscrit dans un combat plus large pour un avenir meilleur, un avenir où chaque travailleur peut vivre dignement de son travail. Car il ne s’agit pas seulement de défendre ce que nous avons, mais aussi de conquérir de nouveaux droits, d’exiger de meilleures conditions de travail, des salaires justes et une protection sociale renforcée.
Marie-Hélène Ska, secrétaire générale
Sachons que chaque action que nous menons est une pierre de plus vers une société plus équitable… Alors, le 31 mars, soyons nombreuses et nombreux à faire entendre notre voix.