Le processus de réintégration a pour objectif de permettre au travailleur de revenir dans son entreprise avec un travail adapté, après une incapacité de longue durée suite à un accident grave, une maladie, une opération, etc. Lorsque sa santé le permet, plusieurs parcours existent pour le travailleur: le trajet de réintégration (TRI) et le trajet de retour au travail (RaT).
Un travailleur en incapacité de travail sous contrat de travail peut demander à bénéficier du TRI. Ce trajet a pour objectif de lui permettre de reprendre le travail dans son entreprise via un travail adapté, une adaptation de poste ou autres.
Un travailleur ne peut pas être licencié pour force majeure médicale si le trajet de réintégration ne fonctionne pas.
Ce trajet, qui se fait sur base volontaire, peut concerner tous les travailleurs en incapacité de travail, qu’ils soient ou non sous contrat de travail. Il offre des possibilités de retour au travail chez leur employeur ou en dehors leur entreprise. Ce trajet se déroule au sein de la mutuelle du travailleur avec l’accompagnement d’un «coordinateur retour au travail» (CRT).
En fonction de son estimation de ses capacités à travailler, le médecin-conseil va orienter ou non le travailleur malade vers le CRT. Le travailleur va être convoqué par le coordinateur, qui va l’aider à trouver une orientation appropriée pour l'aider à revenir sur le marché de l'emploi via un travail adapté, un autre travail, ou une formation. En février dernier, un accord-cadre a été signé pour renforcer les collaborations entre les mutuelles, le Forem, et bientôt Actiris.
Le gouvernement a mis en place un régime de sanctions si le travailleur ne collabore pas avec la mutuelle (lire p.5).
Pour en savoir plus:
www.lacsc.be/reintegration