Federgon: l'augmentation des salaires bruts est indispensable
Les propositions avancées par la fédération patronale du secteur des titres-services envers les aides-ménagères sont irréalisables. De plus, elles ne répondent pas aux attentes d’augmentation directe du pouvoir d'achat de celles-ci.
Federgon ne cherche pas de réelles solutions pour les aides-ménagères. Comme lors de la précédente commission paritaire, la fédération patronale est revenue avec la même proposition: convertir l'euro destiné à l'augmentation du pouvoir d'achat des aide-ménagères en une augmentation de l'indemnité d'entretien des vêtements de travail et en l'introduction d'un deuxième pilier de pension. Le problème? Le montant de l'indemnité – que certains acteurs importants du secteur ne paient pas correctement - dépasse largement le maximum légal et un certain nombre d'acteurs importants du secteur ne paient déjà pas correctement ce montant. Le deuxième pilier de pension tel que proposé par Federgon, est, quant à lui, techniquement impossible.
Pour les trois syndicats, dont la CSC Alimentation et Services, cette proposition ne répond pas aux attentes des aides-ménagères: c’est «une manière de transformer une mesure pourtant simple en des mesures compliquées et non transparentes pour convertir une partie des euros de ces travailleuses en fonds supplémentaires pour les entreprises».
Les syndicats lancent un appel: «Nous demandons aux employeurs d’enfin sortir les aides-ménagères des trois premiers emplois les moins bien rémunérés en augmentant les salaires immédiatement. Nous demandons une augmentation brute des salaires d’un euro, car c'est une nécessité absolue. Cet euro ne donne pas seulement aux travailleuses une augmentation immédiate de leur pouvoir d'achat, mais garantit également une prime de fin d'année plus élevée, un pécule de vacances, une pension, etc.»
Nous demandons aux employeurs d’enfin sortir les aides-ménagères des trois premiers emplois les moins bien rémunérés en augmentant les salaires immédiatement.
© CSC A&S