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L'info n°0909/05/2025

Journée d’actions du 29 avril: la mobilisation fonctionne!

Aux quatre coins de la Belgique, plus de 20.000 travailleurs ont fait entendre leur opposition à la casse sociale qui sera provoquée par les mesures de l’Arizona.

David Morelli

Bruxelles

Des salaires au rabais, des travailleurs épuisés, des miettes de pension, des services de moins en moins publics, des jobs de plus en plus flexibles, des précaires de plus en plus fragilisés… les effets attendus des mesures du gouvernement Arizona ont de quoi mettre en colère les travailleurs.

La journée d’action nationale décentralisée du 29 avril dernier a permis aux cheminots, ouvriers de la métallurgie, fonctionnaires, personnel soignant, artistes… de faire entendre une nouvelle fois leurs exigences: des pensions dignes, une durée de carrière tenable, un pouvoir d’achat renforcé, des emplois de qualité, des allocations de chômage sans limite dans le temps, des services publics et collectifs accessibles et renforcés…

Liège

Actions décentralisées

Organisés aux quatre coins du royaume, les manifestations et cortèges sont passés devant des lieux et institutions symbolisant leurs revendications et craintes pour l’avenir: le siège du CPAS à Charleroi, le Cora de Rocourt et l’hôpital de la Citadelle à Liège… Des rassemblements de soutien aux grévistes ont également eu lieu, comme à Tournai et à La Louvière. Des actions, entre autres des distributions de cactus aux passants, ont également eu lieu en région flamande, à Gand, Anvers, Hasselt et Louvain. Lors des prises de parole, des militants ont témoigné des conséquences annoncées par ces mesures sur leur quotidien.

À Bruxelles, une délégation s’est rendue devant le siège du parti du premier ministre (NVA). Après une minute de silence, les manifestants y ont déposé un cercueil, symbolisant l’exigence syndicale d’enterrer les mesures antisociales de son gouvernement.

En province de Namur, les manifestants se sont rendus devant l’hôtel de la commune de Bièvre, dont David Clarinval, le ministre de l’Emploi, est le bourgmestre empêché. À l’issue d’une rencontre avec une délégation, le ministre s’est engagé, au nom de son gouvernement, à maintenir l’indexation automatique des salaires. Il s’est également montré ouvert à la discussion concernant la mesure visant à limiter les allocations de garantie de revenus à deux ans maximum. Ces allocations sont particulièrement importantes pour les travailleurs et travailleuses à temps partiel qui perçoivent de petits salaires. Cette rencontre constructive démontre l’utilité des actions menées par les syndicats depuis plusieurs mois.

les manifestants se sont rendus devant l’hôtel de la commune de Bièvre, dont David Clarinval, le ministre de l’Emploi est le bourgmestre
empêché.

Bièvres


© La CSC