Le sommaire
^ Groupe Vandemoortele Seneffe
«Les gens ont le syndrome de Stockholm. Ils ont plus tendance à avoir foi dans leur propre bourreau que d’avoir foi en une délégation syndicale ou en un syndicat. D’habitude, sur les piquets, j’avais beaucoup plus de messages d’encouragement à travers les années. Mais aujourd’hui, j’ai vu une agressivité particulière. J’ai entendu que les gens considèrent que pour eux, c’est nous la source du problème. Par exemple, j’ai pu entendre des témoignages de certaines personnes qui estiment que c’est carrément de notre faute si la zone se désindustrialise, quelque part, les syndicats seraient la raison de la fuite du patronat. Je leur réponds que notre objectif, c’est de défendre les plus faibles, de défendre nos droits, qu’on ne puisse pas marcher sur nos droits comme on en a envie. Aujourd’hui, c’est un peu un dialogue de sourds, mais j’essaye de leur faire comprendre que c’est ensemble, dans la solidarité, qu’on est plus forts. Un isolé, on ne l’écoutera jamais. La Belgique a une devise, «l’union fait la force». Mais celle-là, j’ai l’impression qu’elle s’est perdue quelques part.»
Ronny Marota, travailleur chez Filame Brussels (Nivelles)
^ Zoning du Roeulx
«L’accord budgétaire est une vraie gifle pour les travailleurs. Annoncer un budget, la première journée de grève est symbolique mais cela l’est aussi pour nous. Cela renforce notre détermination.»
David, travailleur chez Twin Disk (Nivelles)
^ Zoning Nivelles Sud
