Le sommaire
Un congrès est un moment exceptionnel et important dans la vie d’une organisation syndicale. Exceptionnel, parce qu’un congrès national constitue un moment rare – tous les quatre ans – et donc précieux de rencontre entre l’ensemble des forces vives du syndicat (militants, délégués, permanents, travailleurs et travailleuses de l’organisation…), du Nord et du Sud du pays. Important, car le texte qui en sortira constituera le plan d’engagement de la CSC en matière de revendications, d’exigences, d’actions syndicales et de dialogue social pour les quatre prochaines années.
Notre congrès abordera l’enjeu du travail. Dans nos vies, il occupe toujours une place importante. Toutefois, nos métiers évoluent. La charge de travail augmente. Divers statuts précaires sont créés. Il est de plus en plus difficile de concilier vie privée et vie professionnelle. Notre travail n’est pas toujours valorisé. Les inégalités de revenus se creusent. Notre participation et notre implication au travail diminuent également.
Lors du congrès, les militantes et militants de la CSC exploreront ensemble ce qu’il faut faire pour corriger ces déséquilibres. Pour qu’un travail ait du sens, il faut qu’il soit digne. Pour qu’un travail soit décent, il faut qu’il génère un revenu décent. Pour que les travailleurs s’épanouissent sur leur lieu de travail, il faut repenser notre système social et économique.
Le travail est donc à retravailler. Cependant, nous ne partons pas de rien. Des préconsultations provinciales ont été organisées en amont du congrès national afin de faire remonter vers la CSC les questions, craintes, revendications et attentes des militantes et militants concernant cette thématique. Les débats se poursuivront pendant deux jours, et feront vivre intensément notre démocratie interne. C’est aussi cela, la clé de la réussite d’un congrès!
Marie-Hélène Ska, secrétaire générale, et Ann Vermorgen, présidente de la CSC
Lors du congrès, les militantes et militants de la CSC exploreront ensemble ce qu’il faut faire pour corriger ces déséquilibres. Pour qu’un travail ait du sens, il faut qu’il soit digne. Pour qu’un travail soit décent, il faut qu’il génère un revenu décent.
