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Le 19 juin dernier, les 300 membres du Conseil général de la CSC se sont prononcés par vote secret sur la proposition du Bureau national de désigner Ann Vermorgen comme présidente de la CSC. Sa candidature a recueilli deux tiers des voix au Conseil général.
Ann Vermorgen, originaire de Hamme (Flandre-Orientale), réside à Gand depuis longtemps. Cette assistante sociale de formation est active depuis des années au sein de la Christelijke Arbeidersbeweging, la branche flamande du Mouvement ouvrier chrétien. Son engagement a débuté à la KAJ (Katholieke Arbeidersjeugd – Jeunesse ouvrière chrétienne flamande). La devise de Cardijn, «Voir, juger, agir», qu’elle a fait sienne, reste sa plus grande source d’inspiration.
Ann Vermorgen est devenue permanente à la CSC Services Publics en 1996. Elle y était en charge des agences et des départements des pouvoirs publics flamands, ainsi que des administrations régionales et locales. Elle a exercé cette fonction jusqu’en 2008, lorsqu’elle est devenue secrétaire nationale à la CSC. À ce titre, elle fait partie du Bureau journalier, où elle prend part à la gestion quotidienne du plus grand syndicat du pays, avec la CSC flamande pour principale attribution. Elle représente également la CSC au sein du SERV (Conseil économique et social de Flandre), dont elle a, à plusieurs reprises, été la présidente.
l’occasion de la conférence de presse organisée à l’issue du scrutin, Ann Vermogen a succinctement brossé sa vision du syndicat. «La CSC doit peser sur les décisions, être toujours présente et faire la différence pour les travailleuses, les travailleurs et pour la société. La CSC doit continuer à avoir un réel impact. Cette mission est aussi une mission pour l’avenir: assurer l’avenir de la CSC, pour demain, après-demain, et pour les générations futures.»
S’exprimant sur les nombreux défis auxquels le syndicat fait ou devra faire face au niveau belge et européen, elle déclare que «ces défis offrent aussi des opportunités et des perspectives. Notre syndicat est le meilleur et le plus grand, et nous allons faire face à ces défis de manière solidaire.»
La nouvelle présidente de la CSC entrera effectivement en fonction le 1er janvier 2024. «J’aurai bien besoin de cet intervalle pour mieux connaître encore les organisations, pour écouter ce qui se vit, pour apprendre et acquérir de nouvelles compétences» conclut-elle. Marc Leemans continuera à présider la CSC jusqu’à cette date.
© James Arthur
