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L'info n°1220/06/2025

Quand les Engagés bottent en touche

Les Engagés avaient promis de garantir un droit à l’emploi à chaque demandeur d’emploi après deux ans, avant toute exclusion. Ne voyant aucune offre arriver, la CNE et les Travailleurs sans emploi (TSE) de la CSC ont organisé deux actions pour dénoncer les écarts flagrants entre les promesses électorales de ce parti et les mesures prises par leurs gouvernements.

David Morelli


L’action menée à Liège.

Job days

Le 10 juin dernier, des dizaines de manifestants se sont rendus devant les locaux d’Yves Coppieters, ministre wallon de la Lutte contre la pauvreté et membre du bureau des Engagés. Leur objectif: remettre des CV au ministre pour qu’il fasse respecter l’engagement de son parti: un emploi à la fin des droits au chômage et la promesse de 170.000 offres d’emploi. Le ministre les a rencontrés durant 15 courtes minutes, dont ont émané des mots de soutien… mais aucune proposition. «La politique de l’emploi n’est pas de mon ressort…», a-t-il en effet déclaré.


L’action menée devant le cabinet du ministre Coppieters.

Des CV, pas des slogans

Le lundi 16 juin, une délégation de militants a également fait entendre sa voix devant le siège liégeois des Engagés. Les représentants du parti ont annulé la rencontre prévue. Refuseraient-ils d’assumer les conséquences de leur politique excluante? En réponse, les militants ont affiché leurs CV sur les murs du siège, rappelant que derrière chaque mesure, il y a des noms, des talents, des espoirs… «On nous parlait d’un emploi garanti… En vérité, les gens sont renvoyés vers des jobs précaires, quand il y en a, explique Isabelle Debroux, la responsable de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien. Et sur les allocations, non seulement il n’y a pas eu d’augmentation, mais la fin de l’allègement fiscal va coûter près de 200 euros par mois à certaines personnes».


© CSC LVO, CNE