^ Chantier Holcim Obourg
Le chantier GO4ZERO devrait permettre à Holcim Obourg de devenir la première cimenterie d’Europe neutre en carbone à l’horizon 2030. Ce chantier emploie actuellement quelques 450 travailleurs, parmi lesquels 200 ouvriers chinois. Malgré la pression mise par la direction d’Holcim pour que ces derniers puissent accéder au chantier, il a été mis complètement à l’arrêt durant 24 heures par les militants grévistes de la CSCBIE le 26 novembre dernier. Pour la CSCBIE, cette situation permet de mettre en lumière la question de la pertinence de l’affectation de travailleurs détachés extra-européens, employés pour des salaires inférieurs à ceux d’un travailleur détaché européen, dans le cadre d’un projet subsidié par des fonds européens.
«L’augmentation des accises sur le gaz couplée avec le saut d’index partiel pour les plus de 4.000 euros bruts, c'est abominable. Ce sont des milliers d'euros qu'on va perdre sur une carrière. J'habite seule et je paie tout seule. Si les prix de l’énergie continuent augmenter, les fins de mois vont être encore plus compliquées qu’elles ne le sont déjà.»
Sabine, travailleuse au Centre logistique wallon (Houdeng-Goegnies)
^ Alteria
«On s’est mis en grève pour protéger les acquis sociaux de toute la population. Cette grève, on la fait aussi pour nous mais aussi pour nos collègues et pour les autres.»
Adrien, travailleur chez Nouryon (Mons)
^ EkoServices Mons
«Le travail de nuit, on s’y opposera parce que sinon on créera une très forte discrimination entre les anciens et les nouveaux travailleurs. On s’y opposera avec tous les leviers qu’on a en entreprise. Le travail de nuit est déjà très difficile. C’est normal qu’il soit mieux rémunéré. Chez nous, c’est 20% de salaire en plus, ce qui n’est pas énorme compte tenu de l’impact du travail de nuit sur la santé, surtout celle des femmes. C’est une attaque de plus contre les travailleurs. Imaginez les femmes qui élèvent seules leurs enfants. Elles devront travailler de nuit, sans prime et le lendemain s’occuper de leurs enfants et de leur ménage. C’est vraiment une attaque totale.»
Omar, travailleur chez Vandemoortele (Seneffe)
^ Nouryon, Mons
«Les heures supplémentaires vont être réduites alors qu’on est dans une usine où on a besoin d’en faire. Nous travaillons en trois pauses, dans un régime de 40 heures par semaine. Certains départements sont plus sollicités au niveau des heures sup en fonction des commandes. Certains produits sont difficiles à faire et demandent beaucoup de main d’œuvre et du temps. On doit travailler en week-end pour compenser le travail qui n’est pas fait en semaine, suite à des problèmes de maintenance ou de maladie ou de congés. Limiter les primes de nuit va impacter les nouveaux travailleurs, ce qui va créer des discriminations entre nous. Le principe de base «À travail égal, salaire égal» disparaîtra.»
Christophe et Giusepe, travailleurs chez Jtekt Torsen SA (Seneffe)
^ Smurfit Westrock Cartomills
«Dans plusieurs CPAS de la province, entre 30 et 50% du personnel est sous contrat APE et risque de perdre son emploi, faute de renouvellement. Les conséquences sont majeures pour les budgets communaux, déjà sous tension. Comme les communes n’auront plus les moyens nécessaires, elles devront assumer elles-mêmes ces coûts, ce qui accentuera encore le risque de suppression de postes.»
Bertrand, Administrations locales et régionales (ALR), communes et CPAS de La Louvière jusque Comines-Warneton
^ Zoning de Frameries
«Il y a des entreprises qui, bizarrement, continuent à faire du dumping social alors qu’elles ont déjà payé des millions d'amende pour cette pratique. Combien de millions de taxes et d'ONSS l'État ne touche pas parce qu’il n’applique pas les réglementations existantes ? Qu’il le fasse au lieu de pondre de nouvelles réglementations. On jugera la création du parquet national financier sur ses résultats.»
Olivier, travailleur chez Jost Group, Ghlin