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Ces trois jours de grève consécutifs l’ont montré avec force: la détermination des travailleurs et travailleuses de ce pays reste intacte. Alors que le gouvernement Arizona poursuit des politiques qui fragilisent encore davantage celles et ceux qui font vivre notre économie, la mobilisation, elle, ne faiblit pas.
Et cette détermination porte déjà ses fruits. Nous avons réussi à préserver les emplois de fin de carrière, à faire prendre en compte le chômage temporaire pour le calcul des pensions, ainsi que les 104 jours de la première année de carrière, les périodes de maladie, et les congés pour soins. Preuve, s’il en fallait encore, que la mobilisation est utile et efficace.
Pendant ces trois jours, des piquets se sont dressés dans toutes les régions, dans tous les secteurs. Une CSC, déterminée, renforcée par l’annonce d’un accord budgétaire fédéral injuste et une fois de plus à charge exclusive des travailleurs, a fait entendre sa voix.
Ces journées de grève ont couronné une année entière de contestation. Car les inquiétudes sont profondes: fin des prépensions, flexibilité généralisée, flexi-jobs imposés, heures supplémentaires accumulées, stigmatisation des malades et des chômeurs, décisions législatives brutales et sans concertation… Ce que l’économie a perdu pendant ces trois jours, c’est ce que les travailleurs produisent chaque jour. Et le silence du gouvernement face à ce constat est, lui, assourdissant.
La CSC a entendu le message envoyé par le monde du travail. En 2026, nous donnerons suite à ce mouvement social. Une chose est sûre: nous ne lâcherons pas.
Marie-Hélène Ska, secrétaire générale
La CSC a entendu le message envoyé par le monde du travail. En 2026, nous donnerons suite à ce mouvement social. Une chose est sûre: nous ne lâcherons pas.
