Le sommaire
D’après les informations dont nous disposons à ce stade, l’accord de gouvernement flamand offre une série de perspectives prometteuses. Un accord de gouvernement, ce n’est naturellement qu’une déclaration politique générale, sans budgets et plans concrets. Il est clair que la concertation sociale sera très importante pour la mise en œuvre de cet accord de gouvernement. Notamment pour le domaine du bien-être et des soins, mais aussi pour l’enseignement, l’industrie, le marché du travail et l’économie, les services publics…
Le CD&V et Vooruit semblent avoir réussi à remettre à l’avant-plan la prospérité et le bien-être du citoyen flamand ordinaire. Les besoins étaient urgents. Ainsi, davantage de moyens seront disponibles pour les allocations familiales, pour les soins aux ainés, pour les personnes porteuses de handicap, pour augmenter le nombre de places dans les structures d’accueil des enfants et l’économie sociale, pour investir dans les conditions de travail et de rémunération des aides ménagères, pour De Lijn. On va supprimer des échappatoires au niveau du droit successoral. Nos actions et nos demandes pertinentes ont enfin été entendues. Il faudra maintenant s’accorder avec les secteurs pour affecter les moyens supplémentaires au plus vite, pour s’attaquer aux problèmes de manière rapide et énergique. Au niveau des soins et du bien-être, il sera crucial d’augmenter fortement le personnel disponible. Le manque de bras est la cause de très nombreux problèmes.
L’accord de gouvernement contient aussi des éléments moins positifs. Ainsi, les organisations de travailleurs ne sont pas impliquées dans la politique industrielle et n’ont pas accès au forum de l’industrie. La commercialisation des soins n’est pas clairement remise en question. L’instrumentalisation et l’ingérence restent bien réelles dans l’enseignement et le logement social…
La CSC flamande entend étudier en détail les textes de l’accord de gouvernement flamand et les lignes budgétaires. Nous espérons ne pas y découvrir de surprises désagréables car les pires démons sont parfois cachés dans les «détails» inexprimés.
© Jean-Luc Flémal – Belpress.com
