Le sommaire
Le Premier ministre, Bart De Wever (N-VA), a proposé un saut d’index dans le cadre des discussions budgétaires. Pour la CSC, cette proposition témoigne d’un total mépris pour les citoyens ordinaires.
D.Mo.
L’indexation automatique des salaires permet de suivre l’augmentation du coût de la vie.
Par sa volonté de toucher à ce précieux outil qui préserve le pouvoir d’achat de toute la population, le Premier ministre démontre qu’il est déconnecté des réalités des citoyens ordinaires. Il leur dit «Nous assainissons, débrouillez-vous»
«C’est complètement inacceptable, explique Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC. Nous devons regarder les subventions salariales inefficaces qui font largement disparaître les recettes. Songeons par exemple aux subventions pour l’embauche d’un premier travailleur (mesure zéro coti). Le saut d’index proposé est surtout un nouveau cadeau accordé aux entreprises. En effet, il réduit la valeur des salaires, alors que ceux-ci n’augmentent déjà pas! Les ménages et les isolés qui ont des difficultés à nouer les deux bouts doivent une fois de plus consentir à des sacrifices, tandis que les employeurs restent au balcon. Cette galanterie entre le Premier ministre et les entreprises doit cesser, les travailleurs de ce pays en ont plein le dos!».
Le saut d’index proposé est surtout un nouveau cadeau accordé aux entreprises. En effet, il réduit la valeur des salaires, alors que ceux-ci n’augmentent déjà pas!
La CSC a calculé qu’un travailleur âgé de 30 ans qui touche un revenu médian de 3.500 euros brut aura subi en fin de carrière une perte de 20.458 euros en net, en tenant compte d’une inflation annuelle de 2%. Pour un salaire mensuel brut de 2.000 euros, la perte cumulée sera de 12.897 euros net! Ces pertes se répercuteront sur le montant de la pension.
