Lédito

L'info n°2021/11/2025

Un autre cap est possible!

Depuis des mois, nous alertons sur l’impasse dans laquelle le gouvernement De Wever enferme notre pays. Une impasse budgétaire dont les travailleurs et travailleuses paient déjà le prix: des services publics étouffés, des investissements essentiels reportés, et une vision comptable qui réduit l’avenir à un tableau Excel.

On nous répète que «le temps est venu de faire des efforts», mais ce sont toujours les mêmes qui sont mis à contribution. Pendant ce temps, certaines grandes entreprises engrangent des profits records, et la fiscalité continue d’épargner ceux qui ont le plus à contribuer.

Face à cette logique qui oppose rigueur pour les uns et privilèges pour les autres, nous avons choisi de courir un marathon. Les trois jours de grève des 24, 25 et 26 novembre traduisent la conviction que d’autres choix sont possibles.

Nos alternatives sont claires. Oui, il est possible de financer un budget équilibré sans faire payer les travailleurs: par une fiscalité plus juste, par une lutte sérieuse contre l’évasion fiscale, par un investissement massif dans les services publics qui crée de l’emploi au lieu d’en détruire.

Oui, il est possible de protéger le pouvoir de vivre, d’assurer des salaires décents et de garantir une transition écologique.

Ensemble, nous rappelons qu’un autre cap est possible: celui de la justice sociale, de la solidarité et du respect du travail.

Ces trois jours de grève sont un signal fort. Un signal que nous envoyons au gouvernement, mais aussi à toute la société: nous n’acceptons pas l’impasse, nous choisissons l’avenir.

Marie-Hélène Ska, secrétaire générale

Oui, il est possible de protéger le pouvoir de vivre, d’assurer des salaires décents et de garantir une transition écologique.