Pour profiter d’un avantage fiscal, les partenaires de covoiturage ne doivent pas faire nécessairement partie de la même société. Si cette forme de covoiturage spontané est officialisée par les deux employeurs, alors les deux partenaires peuvent profiter de cet avantage fiscal.
Souvent, le passager paye une indemnisation au chauffeur pour partager les frais. Mpact (anciennement Taxistop) conseille un tarif de 0,10 euro/km pour autant que le chauffeur ne doive pas faire de détour. Si le chauffeur doit faire un détour, pour chercher où déposer le passager, le prix demandé pour ce détour est de 0,30 euro/km. Le montant que le chauffeur reçoit ne doit pas être déclaré au fisc: il s’agit d’une contribution aux frais du véhicule. Le montant total reçu de l’ensemble des passagers ne peut pas dépasser 0,40 euro/km. Tant que le chauffeur ne réalise pas de bénéfice, l’indemnisation ne doit pas être déclarée et n’est donc en aucun cas imposée.
Vous ne covoiturez que quelques jours par semaine? Vous pouvez également en profiter. Si vous choisissez une exemption d’impôts, vous pouvez calculer cette exemption sur base de la période pendant laquelle vous avez effectivement covoituré. Votre employeur doit alors calculer votre limite d’exemption sur base d’un abonnement de train en 1ère classe. Vous pouvez encore introduire une déduction forfaitaire de 490 euros (montant pour les revenus 2024, déclaration 2025) pour la période durant laquelle vous n’avez pas covoituré.
Deux assurances interviennent en mode covoiturage:
Laisser son véhicule au bord d’une route n’est pas toujours sécurisant. Certains lieux de rendez-vous se sont développés de manière naturelle… mais pas toujours idéale pour la sécurité routière. En 2025, environ 3.700 places réparties dans une centaine d’aires de covoiturage sont mises gratuitement à disposition des covoitureurs en Wallonie.