L’autosolisme, c’est le fait de se déplacer seul dans son véhicule, sans passager, pour accomplir des trajets quotidiens (travail, courses, loisirs, etc.). Cette pratique constitue un enjeu majeur en matière d’environnement – sur lequel cette pratique exerce une pression particulièrement forte en raison des émissions générées par les véhicules utilisés de manière individuelle- que de mobilité – l’autosolisme joue un rôle important sur la congestion du trafic.
Une récente enquête sur la mobilité des wallons réalisée par la Direction des Etudes Stratégiques et de la Prospective du SPW Mobilité Infrastructures révèle notamment que le taux moyen d’occupation des voitures est en diminution constante depuis de nombreuses années, passant de 1,39 occupants en 2005 à 1,33 en 2023. Il apparait par ailleurs que 84% des déplacements effectués en voiture pour se rendre au travail se font seul (le taux d’occupation tombant à 1,16) et que le lieu de vie a peu (voire pas) d’incidence sur le taux d’occupation et l’autosolisme. Par contre, l’enquête pointe que les distances de déplacement ont un effet significatif, bien que limité: les personnes interrogées sont plus susceptibles de se déplacer à plusieurs lorsque les trajets s’allongent.
Source: le CeMaphore n°165, mai 2025.
Pour beaucoup, les revenus professionnels constituent la base principale des revenus du calcul des impôts. Les «autres rétributions», telles que l’indemnisation domicile-travail, font partie de cette base imposable. Pour exercer votre profession, vous faites peut-être des frais, pour vous déplacer par exemple. Ces frais peuvent, selon certaines conditions, être exemptés d’impôts.
Les autorités vous offrent deux possibilités:
Selon votre choix, les règles à suivre pour profiter des avantages fiscaux liés au covoiturage sont différentes.
Source: Manuel fiscal pour l’employé - Mpact Q.